Ce RFC décrivait brièvement le nouveau rôle de
l'IESG dans l'évaluation des
RFC soumis directement au RFC
editor. Il a été depuis remplacé par le .
Tous les RFC ne sont pas développés à
l'IETF. Certains sont soumis directement au
RFC editor, un
service dépendant de
l'ISOC. Traditionnellement,
l'IESG procédait néanmoins à un examen de ces
RFC indépendants mais cela lui prenait beaucoup de temps, en plus du
travail normal de l'IETF. (Il est également possible, bien que cela ne
soit pas indiqué dans le RFC, que l'IESG ait craint la responsabilité
que représente un tel examen.)
La section 3 du RFC décrit donc la nouvelle procédure, où l'IESG
n'évalue pas le fond du document, mais détermine simplement s'il y a
un risque de conflit avec le travail de l'IETF. Par exemple, le RFC
cite le cas de Photuris (),
qui concurrençait la technologie IETF de IKE
() ou bien le cas d'une proposition, finalement non
publiée comme RFC, qui réutilisait certains bits de l'en-tête
IP.
Les remarques éventuelles de l'IESG font l'objet d'un texte
standard, décrit dans la section 4, et qui est ajouté au début du RFC
publié et qui permettra d'éviter toute confusion avec un travail de
l'IETF. C'est ainsi que, par exemple, le s'est trouvé
muni de l'avertissement « Ce protocole avait été étudié à l'IETF mais
abandonné en cours de route »,