K. Murchison (Carnegie Mellon University)January20082008-05-27
Beaucoup d'utilisateurs du courrier électronique utilisent des
sous-adresses pour présenter plusieurs
identités à l'extérieur. La sous-adresse est
typiquement séparée du nom de la boîte aux lettres par un
+ (mais chacun a sa convention, il n'y a rien
de standard, cf. section 1 du RFC). Ainsi, l'adresse que je publie sur ce
blog,
stephane+blog@bortzmeyer.org contient une
sous-adresse, blog. Cette nouvelle extension du
langage de filtrage de courrier Sieve permet de
prendre des décisions en fonction de la sous-adresse.
Le principal intérêt pratique des sous-adresses est en effet de
pouvoir filtrer automatiquement le courrier en fonction de
l'identité (à noter que, par méchanceté ou par simple incompétence, un
certain nombre de sites Web refusent les sous-adresses). Si j'écris sur toutes les listes du
W3C avec une adresse
stephane+w3c@bortzmeyer.org, je peux filtrer les
réponses facilement, en procmail avec une règle
comme :
:0:
* !^TO_(stephane\+w3c)@
Mail/sdo/w3c
Et avec Sieve ? Ce langage, normalisé dans le
, permet d'exprimer des règles de
filtrage de manière standard. Notre l'étend avec
l'extension subaddress qui permettra, dès qu'elle
sera mise en œuvre par les logiciels, d'utiliser :
require ["envelope", "subaddress", "fileinto"];
if envelope :detail "to" "w3c" {
fileinto "inbox.sdo.w3c";
}
Le :detail a été introduit par l'extension
subaddress. Il renvoie la sous-adresse
(:localpart renvoie la partie à gauche du @ et
:user renvoie le nom de la boîte, sans la sous-adresse).
Cette extension subaddress avait
originellement été spécifiée dans le , que ce nouveau
RFC modifie sur des points de détail (l'annexe B détaille ce qui a changé).