Parfois, il y a des mauvaises idées. Parfois, elles sont même
inscrites dans un RFC et sont alors
utilisées. Lorsqu'une idée est reconnue comme mauvaise, il faut alors
savoir l'abandonner. C'est ce que fait ce qui
abandonne officiellement l'idée du qui fournissait
un mécanisme d'indication de la langue
utilisée, dans un texte brut en
Unicode.
Le réservait plusieurs caractères Unicode entre U+E0000 et
U+E007F à des fins d'étiquetage, pour indiquer la
langue utilisée pour écrire un texte. Par
exemple, U+E0001 U+E006A U+E0061 (caractère language
tag, puis caractère tag letter j puis
enfin tag letter a) indiquait un texte en
japonais (ja étant le
japonais pour les étiquettes de
langue). Il n'a pas été tellement utilisé en
pratique et, aujourd'hui, a été remplacé par des mécanismes
d'étiquetage globaux (comme l'en-tête
Content-Language: du ) pour le
texte brut ou bien
par des mécanismes plus fins pour les documents structurés (par
exemple l'attribut xml:lang pour les textes en
XML). Le consortium
Unicode a officiellement abandonné ce mécanisme (section 16.9
de la norme Unicode 5.2) et notre a été fait pour éviter que des implémenteurs tombent
sur le et ne le mettent en œuvre en le croyant
toujours d'actualité.
Fin du parcours, donc, pour le , qui entre ainsi
dans la catégorie « Intérêt historique uniquement » (catégorie
décrite dans la section 4.2.4 du ).