Couturé de cicatrices, ce RFC qui a été
amendé par pas moins de vingt-six autres RFC tient toujours. "1035"
est toujours la norme du DNS, un protocole sur
lequel repose la quasi-totalité des applications de
l'Internet. Le DNS est un des plus grands
succès de l'Internet (qui se souvient aujourd'hui du ridicule
X.500 ?) et notre RFC est donc une lecture
indispensable.
Qui osera reprendre ces vingt-huit (avec le et le 1035) documents et les consolider en un jeu de normes
cohérent et à jour ? Sans doute personne, vue l'ampleur de la
tâche. En attendant cette très hypothétique synthèse, prévenons tout
de suite les lecteurs : lire le 1035 seul peut entrainer des
problèmes.
Si son compagnon, le pose les principes de base du
DNS, la structure arborescente des données et le principe
client-serveur du protocole, notre RFC descend,
lui, dans les détails très concrets et spécifie, dans sa section 3, le
format des données (resource records, les
enregistrements du DNS) et dans sa section 4 celui des messages
échangés entre clients et serveurs. Ces messages sont composés de
plusieurs parties (la partie "Question", la partie "Réponse", la
partie "Autorité", qui indique les serveurs faisant autorité pour la
zone) et le résultat de la commande dig montre ces différentes sections.
Revenant sur le (la séparation entre
les deux RFC n'est pas toujours très logique et on est quasiment
toujours obligé de lire les deux), notre RFC revient ensuite sur le
format des fichiers de zone et sur l'algorithme utilisé par les
logiciels.
En guise de conclusion, rappelons un avertissement : vue
l'importance du DNS aujourd'hui, vue la quantité d'expérience
accumulée depuis que ce protocole existe, vu le nombre de RFC qui
contribuent à décrire le DNS, l'implémenteur de ce protocole ou le
simple curieux qui voudrait apprendre ne doivent pas de contenter des
deux RFC fondateurs mais doivent être prêts à avaler de nombreux
autres textes.