L-A. Larzon (Lulea University of Technology)M. DegermarkS. Pink (The University of Arizona)L-E. Jonsson (Ericsson)G. Fairhurst (University of Aberdeen)July20042007-02-21
Traditionnellement, les applications Internet reposent sur deux
protocoles de transport : TCP et
UDP, qui couvrent quasiment tous les
besoins. Mais il y a toujours des applications qui demandent autre
chose et certaines auront désormais
UDP-Lite.
Comme son nom l'indique, UDP-Lite est proche
d'UDP. Le principal changement est que la
somme de contrôle des paquets qui, en UDP,
couvrait tout le paquet ou pas du tout (elle est optionnelle en UDP),
peut en UDP-Lite n'en couvrir qu'une partie.
Cela correspond aux demandes de certaines applications, notamment
dans le domaine du multimédia, comme AMR () ou
H.264. Ces applications peuvent préférer
recevoir des paquets partiellement corrompus et réparer
elles-mêmes.
UDP-Lite permet donc à une application de spécifier quelle partie
du paquet est importante (et doit donc être couverte par la
somme de contrôle) et quelle partie ne l'est pas
et qu'il n'est donc pas nécessaire de protéger. Notons que la somme de
contrôle est souvent calculée dans une autre couche et que cela limite
de toute façon l'intérêt d'UDP-Lite.
Bien que le RFC aie plus de deux ans, le déploiement est lent : je
ne trouve même pas trace du protocole 136 (UDP-Lite) dans le fichier
/etc/protocols de ma machine...
UDP-lite vient d'être intégré au noyau
Linux, dans sa version 2.6.20.