HIP, par défaut, nécessite que
l'initiateur d'une association connaisse le
localisateur, l'adresse IP du
répondeur. Si celui-ci bouge souvent, et qu'il
n'est donc pas pratique de mettre cette adresse dans le
DNS, une solution est d'utiliser le mécanisme
de rendez-vous, décrit par ce RFC, où
l'initiateur contacte un serveur de rendez-vous qui relaie vers le
répondeur. (Ce RFC a depuis été remplacé par le .)
Le schéma est clairement expliqué dans la section 3 du RFC. En
fonctionnement habituel de HIP, l'initiateur trouve l'identificateur
et le localisateur du répondeur (typiquement, dans le
DNS, cf. ), puis le contacte directement. Si le localisateur
n'est pas connu (ce qui est fréquent si le répondeur est un engin
mobile, changeant souvent d'adresse IP), l'initiateur envoie le
premier paquet (I1) au serveur de rendez-vous,
qui le relaie au répondeur. Les autres paquets (R1, I2 et R2) seront
transmis directement entre les deux machines HIP. Le mécanisme est
détaillé dans la section 3.3 (il faut notamment procéder avec soin à
la réécriture des adresses IP, en raison entre autre du ).
Et comment l'initiateur trouve t-il le serveur de rendez-vous ? En
général dans le DNS, via les enregistrements de type HIP. Et
comment le répondeur avait-il fait connaitre au serveur de rendez-vous
son adresse IP ? Via le protocole d'enregistrement du , comme l'explique la section 4.