Je suis Charlie

Autres trucs

Accueil

Seulement les RFC

Seulement les fiches de lecture

Mon livre « Cyberstructure »

Ève

Le langage de programmation Lua sur une machine généraliste

Première rédaction de cet article le 11 septembre 2007


Après un petit essai, je ne crois pas que je continuerai à utiliser Lua. En effet, il dispose en standard de moins de possibilités que Python, qui est actuellement mon langage de choix pour les scripts.

Sur le papier, Lua a des forces intéressantes : interpréteur ultra-léger, langage simple et très bonnes performances. Conçu dans un pays du Sud (au Brésil), ce qui est rare pour un langage de programmation, Lua a une communauté réduite mais dynamique et est utilisé pour certains gros projets comme WoW dont il est le principal langage d'extension.

Motivé par la lecture de l'excellent article The evolution of Lua, j'ai essayé Lua pour un petit projet, qui a montré les limites de Lua.

Venant de Python, on est habitué à ce que tout marche dès la sortie de la boite, ce que les Pythoniens appellent l'approche batteries included. Rien de tel sur Lua. Ses mainteneurs sont très soucieux de garder une stricte portabilité, ce qui veut dire que Lua s'en tient à la norme ANSI du langage C. Celle-ci n'offre que très peu de possibilités d'interaction avec le monde extérieur. Sans Posix, une tâche aussi simple que de lister le contenu d'un répertoire nécessite l'installation d'un module extérieur !

En outre, l'absence de support pour Unicode dans Lua était inacceptable pour moi.

Il est clair que Lua, avec son approche minimaliste, vise bien plus le monde de l'« embarqué logiciel » (langage pour scripter des gros programmes) que celui des machines Unix généralistes, disposant de ressources matérielles et logicielles suffisantes pour que Python (ou ses autres concurrents comme Perl) puisse y tourner à l'aise.

Version PDF de cette page (mais vous pouvez aussi imprimer depuis votre navigateur, il y a une feuille de style prévue pour cela)

Source XML de cette page (cette page est distribuée sous les termes de la licence GFDL)